Militantisme, mensonges et sélection de l’information : Comment Didier Rykner falsifie la vérité.
Quand on discute avec lui, Didier Rykner, le patron du blog La Tribune De l’Art, répète à qui veut l’entendre qu’il n’a pas sa carte de presse car son statut de directeur de la rédaction l’en empêche. C’est vrai qu’il y tient à son titre de journaliste, Didier Rykner. Il suffit pourtant de lire Didier Rykner pour comprendre qu’il ne connait rien au journalisme, ses règles et sa déontologie. Plusieurs de ses « articles », publiés sur La Tribune De l’Art ressemblent à s’y méprendre à des tracts militants ou la subjectivité est dopée par la haine et l’aigreur. Une recette qui, c’est imparable, donne des « articles » lourds de désinformation.
La longue (trop longue) attaque consacrée ces derniers jours au Rocher Mistral, parc de loisirs historique situé au château de La Barben, et dans le viseur de Didier Rykner depuis son ouverture pourrait être présentée dans les écoles de journalisme pour illustrer ce qu’il ne faut surtout pas faire dans le métier. En voici quelques exemples :
- Un titre mensonger.
« Le préfet soutient Rocher Mistral et est désavoué par le conseil d’Etat ». France Dimanche n’aurait pas fait mieux. Il suffit de consulter la décision du conseil d’État en question rendue au mois de mai pour comprendre que le préfet n’a rien à voir avec elle. La procédure enclenchée par le préfet contre le maire du village de La Barben où se trouve le Rocher Mistral passera devant les juges le 3 juin et si les deux procédures concernent en effet le même arrêté municipal, elles sont, sur le fond, totalement différentes.
- Une accroche qui assassine brutalement ce que les vrais journalistes chérissent : l’objectivité.
Quand un article commence par « Jusqu’où iront les pouvoirs publics pour défendre l’indéfendable », il a le mérite de fixer le lecteur sur les intentions de son auteur et l’inévitable déformation de la réalité qui s’en suivra.
- Des faits arrangés à la sauce Rykner.
Dans cette diatribe de Didier Rykner, le Rocher Mistral et le préfet de région font décidemment tout mal contrairement au maire de La Barben, courageux élu qui veut voir triompher le droit. Cette façon presque infantile de mener le récit, au-delà de décrédibiliser son auteur, ouvre la porte à une présentation des faits totalement erronée. Il n’y a dans la présentation de Didier Rykner, aucune source citée. Ainsi, on peut lire « Le 6 juillet 2023, le maire avait pris un arrêté interdisant la circulation des véhicules sur ce chemin. Cela n’empêchait évidemment pas Rocher Mistral de ne pas en tenir compte… ». Contrairement à Didier Rykner, nous avons contacté le Rocher Mistral qui explique n’avoir été informé de l’existence de cet arrêté qu’en mars 2024, lorsque le maire de La Barben a fait installer les barrières pour bloquer le passage des véhicules. Un vrai journaliste aurait évidemment tenté de poser la question à l’intéressé. Nous passerons sur le sujet de l’affichage obligatoire de l’arrêté dont rien ne prouve qu’il a été respecté. Didier Rykner aime seulement les détails qui arrangent ses petites affaires.
Dans la même veine on peut lire « Un autre arrêté municipal datant du 23 avril 2024 lui interdisait par ailleurs fort logiquement de recevoir du public dans le jardin « dit Le nôtre », sur la terrasse et dans les ruines se trouvant à côté du château de La Barben ». A noter l’expression « fort logiquement » qui marque le recul du « journaliste » sur le sujet. Cet autre arrêté est en effet lié à la sécurité et à l’accessibilité du site. Les sous commissions de sécurité et d’accessibilité ont toutes les deux rendu un avis favorable pour l’ouverture de ces zones. Comme l’année dernière, le maire de La Barben va à l’encontre de ces avis de la sous-commission qui n’ont absolument aucun lien avec les régularisations en cours évoquées par Didier Rykner et La Tribune De l’Art. Dans son déféré contre le maire de La Barben, le préfet est d’ailleurs très clair. « La multiplication des interdictions et arrêtés adoptés par le maire de La Barben présentant des conséquences sur l’activité du Rocher Mistral constitue un faisceau d’indices concordants permettant d’établir une présomption sérieuse en vertu de laquelle le maire de La Barben recherche à limiter la fréquentation du Rocher Mitral. Participe notamment de cette caractérisation l’adoption récente de deux arrêtés de refus d’autorisation de manifestations, paradoxalement fondés sur la fermeture du chemin du baou (Le fameux accès au parking NDLR), en contradiction avec les avis favorables de la sous-commission départementale… »
Tous les vrais médias qui ont traité ce sujet ont cité l’intégralité de ce passage important du déféré du préfet qui laisse penser que le maire de La Barben cherche tout simplement à étouffer le Rocher Mistral. Didier Rykner, lui, dans La Tribune De l’Art, ne perd pas de temps pour ces détails. Il ose même écrire « Nous ne discuterons pas ici de tous les arguments avancés par le préfet car cela risquerait de lasser le lecteur. » Le magicien Didier Rykner vient, comme par enchantement, de faire disparaitre le cœur du sujet, les quelques lignes qui laissent penser que le maire de La Barben, sous couvert des régularisations que doit opérer le Rocher Mistral, mène un harcèlement en bonne et due forme contre le château de La Barben.
Les opposants locaux au Rocher Mistral ne cachent même plus leur collaboration avec Didier Rykner. L’une des photos qui illustre l’article est prise directement depuis la fenêtre de la maison du maire et l’universitaire Xavier Daumalin, parfois voisin, parfois opposant politique du Rocher Mistral, signe des tribunes dans La Tribune De l’Art. Nous y reviendrons dans un prochain article.
Enfin, Didier Rykner accuse le Rocher Mistral d’avoir provoqué des bouchons importants à La Barben lors d’une journée de forte affluence et d’avoir forcé les barrières du parking fermé pour y garer, malgré tout, ses visiteurs. Didier Rykner oublie bizarrement de préciser que le voisin direct du Rocher Mistral est le Zoo de La Barben, qui, selon nos sources, voyait son parking déborder également ce jour-là. Il oublie aussi de préciser que la fréquentation de ce zoo est 2 à 3 fois supérieure à celle du parc historique. Il est donc bien prétentieux d’affirmer que ce sont les visiteurs du Rocher Mistral qui ont utilisé le parking condamné. Mais ces détails, là encore, ne sont pas utiles pour Didier Rykner.
La malhonnête intellectuelle de Didier Rykner et de La Tribune De l’Art se voit comme le nez au milieu de la figure. Il enfile même sa robe de magistrat et condamne à l’avance le Rocher Mistral et le préfet en écrivant « On se demande comment il sera possible de défendre cela devant le tribunal administratif de Marseille le 3 juin prochain ».
Vous l’aurez compris, Didier Rykner ne doute de rien. Il a raison sur tout. Si la justice condamne le Rocher Mistral, la justice est bien rendue. Si elle donne raison au Rocher Mistral, elle est injuste.
Didier Rykner a engagé un combat personnel contre le Rocher Mistral. Et quoiqu’il arrive, il continuera à hurler au scandale devant son blog et à mettre en ligne gratuitement des « articles » qui racontent tout sauf la réalité.
Le contraire du journalisme.
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