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  • Photo du rédacteurLa Tribune du bob'Art

9/13 : selon Rykner, moins bien, c'est mieux.

Le neuvième article de Didier Rykner dans La Tribune de l’Art s’est intéressé aux ruines du château de La Barben. Et une fois de plus, M. Rykner a publié un article aux accusations fallacieuses et reposant souvent sur des suppositions ineptes.

Que les choses soient donc claires une bonne fois pour toutes : tous les aménagements élaborés par Rocher Mistral sont réversibles et ne touchent pas au monument. Qu’il s’agisse du sol stabilisé, des garde-fous et des cordes qui se trouvent sur le chemin d’accès aux ruines. Qu’il s’agisse de l’ascenseur dédié aux personnes à mobilité réduite qui n’a donc rien à voir avec une « installation lourde ». Qu’il s’agisse de la fausse cheminée donnant accès à la galerie voûtée ou de la poutre installée dans la deuxième voûte grâce à des niches déjà présentes. Rien n’a altéré le bâti.

Dans la galerie voûtée où a lieu la projection de La quête des bâtisseurs – et non Le temps des bâtisseurs – la cloison et la porte du fond, de même que tous pilastres et arcs ont en effet été ajoutées mais sont entièrement réversibles : la cloison a en effet été conçue pour épouser parfaitement la forme de la voûte ; comme pour La révolte des Cascavèu et Forbin, le chevalier de la Royale, les structures sont autoportées, sans fixation dans le bâti.


Par ailleurs, précisons que lorsque Didier Rykner écrit dans son article qu’une « galerie autrefois voûtée [est] aujourd’hui à l’air libre », il parle d’une galerie voûtée jusqu’au tremblement de terre de 1909 et à l’air libre depuis : sa formulation pouvait laisser entendre que Rocher Mistral l’avait, à dessein, mise à l’air libre.

Quant aux deux arbres ayant été abattus, comme nous l’indiquions dans le précédent article, Rocher Mistral a obtenu l’accord écrit du CRMH, ces micocouliers ayant poussé de façon spontanée et menaçant la structure même du monument. Mais une fois de plus, M. Rykner ne semble pas être véritablement concerné par la restauration et la conservation du château de La Barben.


Capture d'écran d'un mail du 2 décembre 2020 de Robert Jourdan, CRMH, donnant son accord pour l'abattage d'arbre fragilisant le bâti existant (©Rocher Mistral).


Quant aux enduits des deux galeries voûtées, ils n’ont pas été fait « pour permettre la projection », comme l’affirme Didier Rykner. Ils entrent dans le cadre de la restauration des ruines et notamment de la reprise de l’étanchéité de ces voûtes. Les photographies que publie Didier Rykner de la voûte avant sa restauration montre d’ailleurs de façon évidente qu’il y avait déjà un enduit et que celui-ci était complètement pourri par l’humidité.

En somme, ces travaux, bien loin d’avoir « abîmé la salle » et les ruines de manière générale, les ont restaurées. Les photographies que montre Didier Rykner sont d’ailleurs particulièrement éloquentes. On peine à savoir comment l’on peut crier au scandale patrimonial et publier en même temps des preuves aussi flagrantes de la réussite des restaurations déjà faites par Vianney d’Alançon au château de La Barben.

Nous nous permettons de publier les photographies que Didier Rykner a lui-même publiées : Le lecteur contemplera comme les ruines ont été bien restaurées et comme elles sont désormais accessibles au public.


Vue générale des "ruines" avant et après la restauration

Sur ces deux photographies, on voit bien que la restauration des ruines a permis de les rendre accessibles, de les nettoyer et de les valoriser (©Didier Rykner).


Vue de la première galerie avant et après la restauration

Sur ces deux photographies, on voit bien que la première galerie a été restaurée, ses murs nettoyés, le micocoulier abattu pour préserver le bâti (©Didier Rykner).


Vue de la deuxième galerie avant et après la restauration

Sur ces deux photographies, on voit bien que la deuxième galerie a aussi été restaurée, ses murs nettoyés, le micocoulier également abattu pour préserver le bâti (©Didier Rykner).


Vue de la galerie voûtée est avant et après la restauration

Sur ces deux photographies (prises de points de vue opposés), on voit bien que la galerie voûtée a été restaurée, ses enduits refaits ainsi que des aménagements réversibles ajoutés. Au-dessus, l'étanchéité de la pièce a également été refaite pour éviter que les enduits ne soient de nouveau altérés (©Didier Rykner).


Vue de la galerie voûtée centrale avant et après la restauration

Sur ces deux photographies, on voit bien que la galerie voûtée centrale (durant une projection) a été restaurée et ses enduits refaits. Au-dessus, l'étanchéité de la pièce a également été refaite pour éviter que les enduits ne soient de nouveau altérés (©Didier Rykner).


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